Vous étiez sûr et certain, c’est bien à cet endroit que vous avez garé votre voiture. Pourtant, elle n’est plus là… Le premier conseil qu’on peut vous donner, c’est de bien regarder autour de vous. Peut-être que votre voiture était garée dans une rue similaire. Ou bien, si vous voyez un panneau bleu et rouge, c’est sûrement un panneau interdit de stationner. Dans ce cas, votre voiture n’a pas été volée, elle a été emmenée à la fourrière. Toutefois, si après toutes vos recherches, vous ne comprenez pas pourquoi votre voiture n’est pas là, c’est qu’il y a de grandes chances (ou malchances) qu’elle ait été volée. Comment devez-vous réagir face à cette situation ? Non, crier « Au voleur » dans la rue ne vous aidera pas…
Première étape : déclarer le vol à la gendarmerie
Lorsqu’on se rend compte qu’on nous a volé notre voiture, on a tous la même réaction : on panique, puis on s’énerve. Certaines personnes, les plus sensibles, peuvent aller jusqu’aux larmes. Relativisez ! Il est important pour vous, pour vos nerfs et pour votre entourage, que vous relativisiez. Pour cela, prenez de grandes inspirations : inspirez, soufflez… Une fois votre rythme cardiaque revenu à la normale, vous pouvez réfléchir à ce que vous devez faire. Soyez pragmatique.
La première chose à faire, c’est de vous rendre à la gendarmerie la plus proche et de déclarer le vol. Vous avez 24 heures pour vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie.
Pourquoi déclarer le vol ?
Il est important de déclarer le vol de votre voiture au plus vite. En effet, si le voleur a un accident avec votre véhicule et que vous n’avez pas dénoncé le vol en amont, vous serez tenu pour responsable. De plus, avec une déclaration de vol, votre plaque d’immatriculation sera enregistrée. Ainsi, le voleur ne pourra pas faire de demande pour changer de plaque, ne pourra pas faire une nouvelle carte grise…
Les recherches seront lancées après votre plainte. Les services de police vont pouvoir rechercher votre voiture. Une fois votre plainte déposée, vous devez vous rendre à la préfecture, au service s’occupant des oppositions aux cartes grises. Cela vous permettra de ne pas payer d’amende si votre voleur se fait flasher à 250 km/h.
Deuxième étape : déclarer le vol à votre assureur
La première étape est l’étape la plus longue et souvent, la plus déplaisante. C’est bon, elle est passée. Maintenant, vous pouvez rentrer chez vous, vous servir une tisane pour décompresser et prendre votre téléphone pour joindre votre assureur. Il est important pour vous de prévenir au plus vite votre assureur afin de pouvoir toucher une indemnisation. Téléphoner à votre assureur va vous permettre de les prévenir, mais aussi de connaître les documents importants à envoyer. Vous pourrez en savoir plus en suivant ce lien : https://www.mma.fr/assurance-auto/tarif-devis/auto.html
Pour déclarer un vol auprès de votre assureur, il est préférable de le faire par courrier pour avoir une trace écrite. Dans les deux jours suivant votre accident, vous devez donc envoyer votre déclaration avec accusé de réception. Dans cette déclaration, plusieurs éléments doivent y figurer : vos coordonnées, le numéro de votre contrat d’assurance, une description très précise de votre situation (vol, lieu du vol, estimation de la date et l’heure du vol…) et une copie de la carte grise ainsi que de votre dépôt de plainte.